Dans cet article je vais vous parler d’un arbuste que j’affectionne particulièrement. L’aubépine (crataegus monogyna et laevigata), vous savez c’est ce petit arbuste mesurant moins de 7 mètres, avec des épines qui produit au printemps de belles fleurs blanches qui sentent bons et qui sont bonnes et des fruits à l’automne que l’on peut manger aussi !
Je vais vous mettre quelques photos pour que vous le reconnaissiez bien. Car cet arbuste à tout de bon, ces jeunes feuilles, ces fleurs et ces fruits. Et je vais vous dire comment faire pour les ramasser, les conserver et quoi faire avec tout ça mais d’abord jetons un coup d’œil à ses nombreuses vertus.
Les bienfaits de l’aubépine :
Soutient et renforce les cœurs fragiles, elle ralentit et régularise la fréquence cardiaque
Combat l’hypertension
Améliore l’insuffisance cardiaque
Antispasmodique des muscles lisses (colites et autres spasmes digestif, spasmes oculaires, spasmes utérins)
Réduit l’irritabilité,
Pour le type « sanguins », elle calme le tempérament parfois de feu …
Sédative, lutte contre l’insomnie et donc améliore la qualité du sommeil
Réduit les taux de cholestérol et triglycérides
Réduit les taux de glucose
Antioxydant et anti-inflammatoire
Comme vous pouvez le voir, c’est une plante ingénieuse que nous offre mère nature et en abondance en France. Au printemps, on cueille ces fleurs et ces jeunes feuilles.
A l’automne ce sera ces fruits, j’y reviendrais cet automne.
Cependant, il y a certaines contre-indications comme avec toutes les plantes. Elle ne se substitue pas à l’avis d’un professionnel de santé et vous devez éviter d’en prendre si :
Vous êtes enceinte
Vous souffrez d’une pathologie au cœur non diagnostiqué
Vous souffrez d’hypotension ou de bradycardie
Si vous prenez des médicaments pour le cœur, pour l’hypertension. Demander l’avis de votre médecin avant de vous auto médicamenter car cela va forcément jouer avec les effets de votre traitement.
Pour tous les autres :
En cuisine, vous pouvez commencer par goûter aux fleurs que vous pouvez manger seules, en gâteau, beignets, certains en font du vin aussi. Personnellement, je les mange sur l’arbre en lui-même, je décore mes salades ou mes plats avec les fleurs et je rajoute quelques jeunes feuilles à mes salades. C’est excellent d’après mon palais est mes goûts !
En infusion, par une belle journée ensoleillée (histoire de pas avoir trop d’humidité supplémentaire qui pourrais faire pourrir les fleurs), ramasser les fleurs mettez-les sur une feuille de papier à dessin, du papier journal, dans un endroit à température ambiante non humide et laissez les sécher durant 15 jours. Certaines personnes le font au four, ou sur un morceau de tissus sur les sièges d’une voiture en plein soleil à ce moment il ne vous faudra que quelques heures.
Au bout de ces 15 jours, séchés, elles deviendront comme sur la photo ci-dessous.
A ce moment-là, il est temps de les stocker dans une armoire à l’abri de la lumière. Personnellement, je les stockent dans des sachets en papier. Vous pouvez aussi les mettre dans des bocaux en verre, ou dans des sacs en tissus. Ensuite, tous simplement, il faut compter 1 cuillère à café environ par tasse avec de l’eau frémissante. Jusqu’à 3/4 tasses par jour, écouter votre corps.
Ensuite, vous pouvez aussi réaliser chez vous un macérât hydro alcoolique pour cela :
De votre cueillette choisissez les plus belle fleurs, ne les passez pas sous l’eau
Dans un bocal que vous aurez au préalable stérilisé, remplissez le des fleurs et ensuite recouvrez les fleurs d’un alcool à 45°-55°. (rhum, cognac, armagnac…)
Fermez le bocal et mettez-le dans un endroit à l’abri de la lumière et plutôt frais durant 3 semaines en remuant régulièrement (Voir photo)
Au bout des 3 semaines, filtrez-le contenu dans une bouteille en verre teintée, stérilisée aussi et équipée d’un compte-goutte. (Voir photo)
Étiquetez votre préparation et gardez-là au frigo durant 3 ans maximum.
Posologie : 20 à 30 gouttes, 1 à 3 fois par jour suivant les indications citées au-dessus. En générale, on prend ce macérât par cure de 3 semaines, renouvelable mais toujours une fenêtre thérapeutique d’une semaine après les 3 semaines de prises.
Pour finir quelques recommandations de cueillette :
On évite les endroits en bords de route surtout quand elle est plutôt passante,
On évite les endroits à côté des champs ou autres cultivés avec des produits chimiques
On évite les endroits avec des usines chimiques, en fait tous les endroits pollués …
On ne prend pas tout sur la même branche et sur le même arbre. Il faut en laisser pour la reproduction de l’arbre, pour les fruits, les abeilles et autres insectes…
On ne casse pas, on n’arrache pas, on fait attention à ses mains y a de belles épines
Je finirais cet article cet automne avec l’utilisation des fruits de l’aubépine car j’aurais été les ramasser et faire mes préparations (et donc j’illustrerais par de nouvelles photos).
Les fruits sont goûteux, ont à peu de chose près les mêmes propriétés que les fleurs et s’utilisent parfaitement en gâteaux, confiture, farine etc…
Je vous souhaite de belles préparations.
Prenez soin de vous et de vos proches
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